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bandeau de titre pour l'exposition Jean-Henri Fabre et le Muséum

Affiche de l'exposition Jean-Henri Fabre et le Muséum

Admirée par Darwin et Bergson, récompensée par l'Institut de France, l'œuvre de Jean-Henri Fabre mérite d'être constamment mise en valeur : naturaliste au plein sens du terme, c'est-à-dire infatigable observateur des richesses et des formes diverses de la nature, tour à tour entomologiste, cryptogamiste ou géologue, Jean-Henri Fabre a su transmettre son savoir. Il a su trouver les mots pour raconter la nature, tout comme il le faisait quand il enseignait à ses jeunes élèves à Avignon, et c'est de ce magnifique talent de conteur de la nature qu'est née son œuvre immense, vouée à une postérité infinie.

   C'est pour préserver cet héritage que l'Etat acquiert en 1922 pour le Muséum national d'histoire naturelle, la maison de Fabre, l'Harmas de Sérignan du Comtat, véritable laboratoire et conservatoire de l'œuvre du grand scientifique. Un homme est à l'origine de cet acte mémoriel essentiel : Georges Legros. Député du Loir et Cher, rien ne destinait pourtant ce médecin chirurgien à défendre la mémoire de Fabre devant les Chambres, s'il ne s'était pris de passion pour l'homme et l'œuvre de Fabre, dont il fut le biographe officiel. Récemment déposées au Muséum, les archives Legros sont désormais dans sa Bibliothèque Centrale où elles font écho au riche fonds Fabre déjà conservé, qu'elles complètent et éclairent.

C'est l'occasion pour le Muséum de rendre hommage à ce naturaliste d'exception en l'accueillant enfin au Jardin des plantes pour une exposition au Cabinet d'histoire, plus de 100 ans après sa nomination comme membre correspondant de l'établissement, et en attendant de pouvoir célébrer comme il se doit le centenaire de la disparition de Jean-Henri Fabre en 2015.

L'exposition a été présentée, du 27 juin au 8 octobre 2012, au Cabinet d'histoire du Jardin des Plantes (ancien espace d'exposition).