samedi 24 décembre
Voici une balance de haute précision, fabriquée par Robinson à Londres : elle a été offerte au début du vingtième siècle aux minéralogistes du Muséum. De belle facture, en acajou et cuivre, elle présente de nombreux accessoires, son tiroir recèle un écrin où sont rangés des poids lamelles en aluminium d’une valeur divisionnaire du gramme allant de 5 décigrammes à un demi milligramme. Ces poids, dénommés aussi carats métriques, sont utilisés par les bijoutiers, les joailliers, les orfèvres et les naturalistes pour la pesée des diamants, des pierres fines. Parmi les gemmes précieuses confiées au Muséum national d’Histoire naturelle pour leur conservation on peut citer l’émeraude de la couronne de Saint Louis, la topaze impériale, le grand saphir de Louis XIV. Ces trésors ont pu être appréciés par le public qui a visité l’an dernier l’exposition Pierres précieuses dont le catalogue est consultable en Médiathèque.
Divers instruments scientifiques utilisés par les chercheurs au fil des ans sont conservés dans les collections, complétant leurs écrits publiés ou leurs notes manuscrites inédites. Parmi eux, on peut signaler le microscope polarisant d’Alfred Lacroix utilisé entre 1896 et 1937 pour étudier les roches volcaniques, l’électroscope à feuille d’or ayant permis en 1896 à Henri Becquerel de vérifier la radioactivité naturelle des éléments, le phosphoroscope d’Edmond Becquerel qui lui servit à expérimenter la fluorescence ou encore le spectroscope de Kirchhoff.
A emprunter en Médiathèque (RDC de la Bibliothèque centrale) :
- CHIAPPERO Pierre-Jacques, DE WEVER Patrick, FARGES François, et al., La galerie de minéralogie et de géologie, Muséum national d’Histoire naturelle, 2020. Cote 069.5 GAL
- FARGES François, Pierres précieuses, Flammarion / Muséum national d’Histoire naturelle / Van Cleef & Arpels, 2020. Cote 707.4 PIE
