samedi 10 décembre 2022
2022
Scientifiquement, le pou de tête se nomme Pediculus humanus capitis et appartient à l’ordre des phtiraptères. Mais dans les foyers et les écoles, il est celui dont on ne prononce pas le nom, de peur de déclencher une invasion sur les têtes des enfants !
Doté de 6 pattes pourvues de griffes, le pou est un holoparasite. Cela signifie qu’il a besoin d’un hôte pour accomplir son cycle de vie et se reproduire. On compte près de 3500 espèces de poux possédant une capacité d’adaptation et de spécialisation extraordinaire, qui leur permet d’investir une grande diversité d’animaux (oiseaux, ongulés, rongeurs, canidés, etc.) et ce, depuis plusieurs dizaines de millions d’années. Petit et pénible, il permet cependant à de nombreuses espèces d’exprimer leur attachement à travers les pratiques d’épouillage, preuve qu’il n’est pas si moche !
Maître dans l’art de la dissimulation et pourvu d’une résistance presque à toute épreuve, le pou peut prendre la couleur des cheveux de son hôte et clore hermétiquement l’ensemble de ses orifices respiratoires afin de ne pas mourir noyé. Les shampoings et autres remèdes de grand-mère n’y peuvent (presque) rien : seul un peigne fin et beaucoup de patience viennent à bout de cet occupant à la salive si irritante, comme l’illustre l’album jeunesse Le pou, tiré du podcast Bestioles, co-produit par le Muséum national d’histoire naturelle et France Inter.
A emprunter en Médiathèque (RDC de la Bibliothèque centrale) :
- COLLOMBAT Isabelle, COLOMBET Julie, Le pou, Paris : Hélium, 2022. Cote : J 595.7 COL
- NAGATA Tatsu, Le Pou, Paris : Seuil jeunesse, 2011. Cote : J 595.7 NAG
- DAVIES Nicola, LAYTON Neal Layton, Je T'ai Dans La Peau : Le Monde Étonnant Des Parasites, Toulouse : Milan jeunesse. Cote : J 577.8 DAV
