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Pourquoi le sang est-il rouge ? En bref, c’est à cause de la rouille, garante de notre survie : c’est en effet grâce au fer présent dans les globules rouges que l’oxygène est fixé dans le sang et transporté à travers tout le corps pour l’alimenter – globules photographiés dès le 19e siècle par Auguste Bertsch, comme en témoignent les deux fonds de photomicrographies conservés par la Direction des bibliothèques.
Une perte trop importante de sang cause invariablement la mort. Si sa quantité importe, sa qualité est elle aussi essentielle au fragile équilibre qui nous maintient en vie : chaque sang a ainsi ses spécificités. Facteurs A et B, avec leur quatre combinaisons (A, B, AB et O qui n’en a aucun), rhésus positif ou négatif : à l’heure actuelle, on connaît plusieurs centaines de millions de combinaisons constituant notre sang. Il ne s’est jamais trouvé deux êtres humains qui aient le même sang… à l’exception des jumeaux vrais.
Les caractéristiques du sang d’un individu dépendent de ses géniteurs, et plus globalement, du lieu où il est né, ainsi que de l’origine géographique de ses aïeux. L’étude de la répartition mondiale des groupes sanguins, des anémies et des conditions de leur développement ont permis d’identifier les relations existant entre l’environnement, le climat et l’altitude, et la diversité des populations humaines : l’air, les coutumes alimentaires, les infections parasitaires propres à certaines régions se révèlent ainsi déterminants pour les caractères biologiques spécifiques de chaque individu.
A consulter dans les bibliothèque du Muséum :