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lundi 6 décembre

Adèle Riché, Euphorbia fastuosa, 1839, aquarelle sur vélin, environ 460 x 330 millimètres, collection des vélins, Portefeuille 75, folio 47 © Muséum national d’histoire naturelle, dist. RMN / Tony Querrec
Euphorbia fastuosa
  Adèle Riché (1791-1878),
1839
Aquarelle sur vélin
Collection des vélins, portefeuille 75, folio 47
© Muséum national d’histoire naturelle, dist. RMN / Tony Querrec

C’est une plante emblématique des fêtes de fin d’année en Amérique du Nord et en Europe. Pourtant, bien loin de nous venir du froid, « l’étoile de Noël » est originaire d’Amérique centrale, où on la rencontre sous forme de buissons pouvant atteindre deux mètres de haut. Si elle est devenue une plante incontournable de l’hiver sous nos latitudes, ce n’est donc pas parce qu’elle résiste au froid : rien ne lui plaît plus qu’une température située entre 17 et 20 degrés. Mais sa floraison se déclenche uniquement lorsque les jours raccourcissent : il lui faut des nuits d’au moins quinze heures pour se développer. Apparaissent alors de petites fleurs sans pétales réunies en capitules, entourées par les grandes bractées lancéolées rouge vif qui font tout l’intérêt décoratif de cette plante.

On la trouve en pot sur les étals des fleuristes au mois de décembre sous le nom de « poinsettia ». Cet ancien nom générique est aujourd’hui rejeté, tout comme l’appellation Euphorbia fastuosa qui figure sur ce vélin d’Adèle Riché. On la désigne aujourd’hui dans la littérature scientifique sous le nom d’Euphorbia pulcherrima.

Peintre en botanique et fille de François-Joseph Riché, jardinier en chef du Jardin des Plantes, Adèle Riché se forma auprès de Gérard Van Spaendonck et Pierre-Joseph Redouté, surnommé "le Raphaël des fleurs" et notamment connu pour ses aquarelles de roses. Elle travailla une grande partie de sa vie pour le Muséum : la Bibliothèque centrale conserve aujourd’hui une cinquantaine de ses aquarelles sur vélin.

A consulter dans les bibliothèques :