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samedi 4 décembre

Nicolas Huet (1770?-1828 ; le jeune), [Coccinelle], [S.d.], aquarelle, environ 460 x 330 millimètres, vélin, Muséum national d'histoire naturelle, Portefeuille 40, folio 45 © Muséum national d’histoire naturelle, dist. RMN / Tony Querrec
[Coccinelle]
  Nicolas Huet (1770?-1828 ; le jeune)
[S. d.]
Aquarelle sur vélin
Collection des vélins, Portefeuille 40, folio 45
© Muséum national d’histoire naturelle, dist. RMN / Tony Querrec

Pour la plupart d’entre nous, le terme « coccinelle » évoque un petit coléoptère au corps bombé, rouge à points noirs. En réalité, la famille des coccinellidés compte plusieurs milliers d’espèces à travers le monde, dont les taches et points des élytres arborent autant de variantes colorées qu’un sapin de Noël richement décoré.

Étymologiquement, le latin coccinus signifie écarlate ; le rouge a donc bien donné son nom à cet insecte. C’est en effet la Coccinella septempunctata, rouge à sept points noirs, que l’on croise le plus fréquemment dans nos jardins. Cette couleur lui permet par ailleurs de se protéger en signalant un danger à d’éventuels prédateurs. Chacun peut se remémorer avoir compté les fameux points, croyant déterminer l’âge de la « bête à bon Dieu » trouvée sur une plante ; là encore, ce chiffre permet simplement d’identifier – entre autres – l’espèce dont il est question.

La coccinelle évoque l’enfance, mais n’en a pas l’innocence ! Elle peut se nourrir de pollen et de débris végétaux, mais préfère les petits insectes, principalement les pucerons, raison pour laquelle sa présence est appréciée dans les cultures. Prudence : il lui arrive également de faire preuve de cannibalisme en se nourrissant d’œufs, de larves ou de nymphes d’autres coccinelles… Ces êtres à six pattes, représentés sur vélin par Nicolas Huet,  sont actuellement en hibernation et ne ressortiront pas avant la montée des températures au mois d’avril. 

A consulter à la Bibliothèque centrale :