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mercredi 1er décembre

Des couleurs et de leurs applications aux arts industriels à l'aide des cercles chromatiques Chevreul, Eugène (1786-1889) J. B. Ballière. Paris, 1864 Muséum national d'histoire naturelle, Bibliothèque centrale, Fol Res 56
Des couleurs et de leurs applications aux arts industriels à l'aide des cercles chromatiques
  Eugène Chevreul (1786-1889) 
J. B. Ballière, Paris, 1864
© Muséum national d’histoire naturelle
 

 

Le système chromatique de l’antiquité ne comportait que trois références : le blanc pour l’incolore, le noir pour le sale et le rouge pour la couleur. La suprématie du rouge s'est imposée dans tout l'Occident : c’est la couleur archétypale, la première que l'homme a maîtrisée, fabriquée et déclinée en différentes nuances, d'abord en peinture, plus tard en teinture. L’éventail des rouges obtenus à partir des colorants se décline à l’infini, comme l’atteste le recensement établi par Michel-Eugène Chevreul : amarante, garance, alizarine, rouge rubis ou rouge turc sont autant de nomenclatures désignant cette même couleur.

Lorsque Michel Eugène Chevreul est nommé, en 1824, à la tête de la Manufacture des Gobelins, ce sont ses talents de chimiste qui sont recherchés, dans le but d’améliorer les teintures - dont la gamme de rouge - pour produire des tapisseries aux coloris riches et stables. En 1838, il met au point le cercle chromatique : il s’agit d’un nuancier basé sur les trois couleurs primaires (rouge, bleu et jaune), déclinées en 72 tons dont la saturation et la clarté offrent 14 400 nuances. Il y démontre qu’une couleur donne à une couleur contiguë une nuance complémentaire : les complémentaires s’éclairent mutuellement alors que les non complémentaires s’assombrissent l’une l’autre.

La Bibliothèque centrale conserve le fonds d’archives de Michel-Eugène Chevreul, qui retrace sa longue carrière au sein du Muséum, dont il fut le directeur entre 1864 et 1879.

A consulter à la Bibliothèque centrale :